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LE BOUTIS ou "BRODERIE DE MARSEILLE", un métier RARE

Le véritable boutis provençal ou « broderie de Marseille » (puisque c’est cette ville qui fut pionnière dans la maîtrise des techniques de piqûres nées en Orient) est très peu pratiqué en France et globalement dans le monde.
Dans notre pays, il n’existe qu’une trentaine de structures associatives qui le pratiquent et seulement 6 professionnels
(dont la créatrice Dominique Fave) qui œuvrent à le transmettre (notamment à un public plus jeune) et à le faire grandir.
A noter que parmi les pratiquants, Mme Francine Nicole fut nommée Maître d’art en Broderie au boutis en 2013.

La plupart de ces acteurs sont regroupés au sein de l’association « France Boutis » qui édite une revue trimestrielle et organise tous les 2 ans un salon national dans le Gard.

2 autres salons dédiés sont également organisés en France (avec l’aide des collectivités territoriales) :
    - le salon annuel « Boutis en fête » organisé par l’association « Les Cordelles en Vaunage » (Gard).
- les « Rencontres autour du boutis » organisées par l’association « Lei Roucas dou Barri » (Var).

On peut se réjouir que ce savoir-faire ancestral commence à trouver sa place dans les expositions d’art textile, ceci lui donnant plus de visibilité et élargissant ses usages, notamment comme complément à d’autres techniques pour des expressions artistiques plus personnelles.
 

Un grand nombre des « boutisseuses » et « boutisseurs » se sont mobilisés pour demander l’inscription de ce savoir-faire au titre du Patrimoine Culturel Immatériel de la France (PCI), reconnaissance qui a été accordée en 2019.

Ainsi, même si les pratiquants ne sont que peu nombreux, ils n’en sont pas moins actifs et motivés.
Ils espèrent maintenant la création de lieux d’apprentissage et de formations certifiantes reconnues qui permettraient d'assurer la sauvegarde de ce patrimoine.

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